o< cuisine is aliiiive… et fait du pain de veau

Pour mon anniversaire, mon cher et tendre m’a offert le hachoir qui va sur le robot. Pour faire taire les mauvaises langues, oui je l’avais demandé et oui ça me fait très plasir 😉 Et quand j’ai dit ça à Papa, il m’a dit :

« Le meilleur test pour un hachoir, c’est le pain de veau, parce que le veau ça a tendance à faire des peaux et si ton hachoir il est pas à la hauteur il faut nettoyer la grille toutes les 5 minutes.
— Diantre, répondis-je, envoie-moi donc la recette afin que je teste cela.
— Ok, mais envoie-moi un mail pour que j’y pense. »

Après ces échanges téléphonique, s’en est donc suivi un échange électro-épistolaire et je me trouvai alors devant la recette dudit pain de veau.

Dans les fait, le pain de veau, c’est de la viande hachée (750g de veau, 250g de porc), avec des trucs genre ail, oignon, thym pour aromatiser et des trucs genre œuf et pain pour lier, le tout façonné en rôti et cuit au four (ou à la cocotte, mais on l’a fait au four). Par contre, comme la nuit tombe vite en ce moment, il a fallu faire les photos sous le néon, certaines au flash, bref elles sont pas forcément optimales, mais on espère que ça donnera quand même une bonne idée du process… et envie, aussi, c’est le but 😉

Bref, on dégaine le robot (parce que c’est plus rigolo), une lame qui hache, et on colle trois petits oignons dedans (la recette dit « 6 cuillers à soupe d’oignon haché. Je crois qu’il y en avait un peu plus !) :

On ajoute à ça un bout de céleri boule (la recette disait du céleri tige mais… je n’en ai pas trouvé ! Et pareil, théoriquement 6 cuillers à soupe, en pratique pifométrique) et deux gousses d’ail, ainsi qu’une lame couteau pour finir d’achever le boulot :

Une fois que tout est à une granularité honorable, on fait chauffer un peu d’huile et on fait dorer légèrement (un peu, mais pas trop, comme dirait Pierre) :

Quand tout est doré, on ajoute un demi-verre de vin blanc :

Et de la chapelure – la recette dit « une tasse de mie de pain séchée », on a interprété ça en « une petite tasse de chapelure » (faite par Pierre la dernière fois qu’on a eu du pain sec, probablement).

Bon, ça c’est fait, il reste à hacher la viande. Pour ça il faut déjà mettre en place le hachoir :

C’est non trivial la première fois, comme un peu tout dans ce robot, mais une fois la logique prise tout se passe bien. Et zou, la viande rentre d’un côté…

et sort de l’autre. Bon Papa je te l’annonce : j’ai réussi à hacher toute ma viande sans avoir à démonter le hachoir. Donc soit mon hachoir il est bien (ce qui est vrai, il est très bien ce hachoir), soit on a pas le même veau en Suisse… mais en tout cas, rien à signaler ! Un kilo de viande, à peu près…

Il est temps d’ajouter le mélange de la poêle et un peu de thym :

Et puis deux œufs globuleux.

On mélange pour avoir un truc raisonnablement homogène

et on met dans le plat, pas évident !

J’ai façonné directement dans le plat, c’était plus simple. La recette dit de mettre une crêpine, je n’en avais pas, donc je n’en ai pas mis (et je suis pas sûre que j’aurais su faire ça de toutes façons).

Bon, sur la fin j’ai eu un doute sur la recette qui disait d’enfourner ça à thermostat 2-3 puis 4-5 pour un total de 45 minutes. Pour moi thermostat 3 c’est 90° et c’est pas assez chaud pour ça… Bref ça a fini entre 200 et 250° pour 45-50 minutes et ça a bien été. Au bout d’une demi-heure j’ai arrosé avec un demi-verre de vin blanc. J’ai aussi fait cuire des pâtes et inauguré un de mes pots de coulis de tomate maison. Je les ai mis en bocaux il y a deux mois, c’était mes premiers essais de bocaux et de stérilisation de ma vie, et je ne le regrette pas. Le coulis était nature, j’ai ajouté un oignon, deux gousses d’ail, un peu de thym, sel, poivre, et hop une petite sauce rapide pour le pain de veau et les pâtes.

Une fois tout ça cuit, il est temps de sortir la bête du four

et de faire le service. Vous remarquerez l’inauguration sur ce blog de notre vaisselle de mariage 🙂

Et sur ce, deux plateaux, deux verres de vin, un épisode de Battlestar Galactica, et la vie est belle. Et le pain de veau, il en reste pour demain (heu, et probablement après-demain), froid avec des frites ou avec ce qu’il vous plaira 🙂

3 réflexions sur “o< cuisine is aliiiive… et fait du pain de veau

  1. J’hésite encore à investir dans un Kenwood mais toutes tes expériences (concluantes, n’est-ce pas ?) me donnent bien envie de franchir le pas ! Par ailleurs, ce pain de viande à l’air délicieux, parfait pour une soirée entre copains…

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  2. Franchement, oui, tout est concluant. Enfin, c’est pas « rentable » pour hacher/émincer une petite quantité de légumes, la mécanique du truc faisant qu’il y en a un peu qui reste au dessus du disque râpeur/éminceur. Par contre le bidule à pétrir c’est rien que du bonheur, le hachoir aussi et la centrifugeuse rhaaa lovely. J’ai un poil du mal avec le blender, mais je l’utilise ptêt pas comme il faut (trucs trop durs ou trop nombreux en une fois ?)

    Note que c’est un Prospero, c’est la gamme d’en-dessous du Chef bien connu, ça reste du bon matos (ptêt un peu plus « plastique » que « métal »), mais dans la gamme de prix d’en-dessous aussi…

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