Gratin de chou-rave et tarte pomme/poire/figue

Quand on n’a jamais vu de chou-rave, qu’on sait pas ce que c’est ni quel goût ça a, et qu’on en récupère deux, qu’en fait-on ? Du gratin ! Et quand là-dessus on ferait bien un dessert, et que 8 petites pommes et poires traînent sur la desserte, et un pot de confiture de figues au frigo, on fait de la tarte pomme/poire figue.

Le chou-rave, pour moi, c’est inextricablement lié à mon stage en Allemagne. On avait eu une fois un truc à la cantine (dont je ne me souviens plus bien), j’ai demandé ce que c’était, on m’a dit « Kohlrabi ». Bon. De retour au bureau, mon collègue de l’époque Hans-Jürgen a sorti son mini dictionnaire français-allemand et m’a montré la ligne « Kohlrabi : chou-rave ». Ben j’étais pas plus avancée 😀 Fin de l’interlude historique.

Depuis trois semaines, je reçois à ma maison un colis de fruizélégumes en provenance de bio-direct.ch. C’est pas donné, mais c’est un moyen comme un autre de décider de ce qu’on va manger (en s’adaptant au contenu du colis), de manger des légumes puisqu’il paraît qu’il faut™®©, et de changer un peu du sempiternel tomates/courgettes/poivrons qui a tendance à faire notre ordinaire – pas que ce soit mauvais, hein, mais en hiver ça marche moins bien. J’ai même depuis acheté une essoreuse à salade qui n’est que rarement rangée. Bref, je digresse décidément aujourd’hui, dans le colis de mardi, yavait deux choux-raves. Déjà il a fallu les reconnaître, mais heureusement bio-direct met les noms des légumes qu’ils envoient toutes les semaines dans le détail des colis, ça aide. La petite wikipédia illustrée aussi, parce que des fois un mot peut représenter plusieurs légumes, et inversement.

Bref, après moultes tergiversations, un tour sur Google, un tour sur Miam, j’ai fini par opter pour un gratin à la béchamel.

Je ne résiste pas à montrer cette photo : vous trouvez pas qu’on dirait un smiley géant ?

Bon, sur ce, épluchage et découpage des bestiaux :


Zou, à la casserole (eau bouillante salée, faisons simple) pour 15-20 minutes, le temps qu’ils soient cuits.

Pendant ce temps, je monte la béchamel. La béchamel, c’est vraiment le truc que je fais au pifomètre. Je commence par faire fondre un bout de beurre, pas trop ridiculement petit ni trop gros. J’ajoute de la farine petit à petit, jusqu’à ce que j’aie à peu près ça dans ma casserole :

On laisse chauffer tranquillou, et on commence à l’assouplir au lait, au début petit à petit. La pâte au fond absorbe au début le lait, ça évite pour l’instant les grumeaux puisqu’on n’a qu’un seul gros grumeau 🙂

Quand ça commence à ne plus absorber, je sors le fouet (de cuisine hein, je joue pas à Indiana Jones avec ma béchamel !) et j’y vais un peu plus violemment sur le lait, jusqu’à avoir la quantité de sauce qui me convient, en général entre un demi et un litre de lait sur la sauce. Bon, attaquez pas la marmite de 2L de béchamel avec 20g de beurre et de farine, ya moyen que ça lie pas bien. Bref, on finit le truc, on laisse sur un coin de feu en touillant de temps en temps histoire que ça attache pas, et voilà. Sel, poivre, muscade pour ceux qui aiment.


Une fois le chou-rave cuit (enfin à peu près tendre quoi), on égoutte, on colle dans un plat qui va au four :

On se rend compte qu’on a oublié de préchauffer le four (comme d’hab), on l’allume à 200°, on colle du fromage râpé dans la sauce (d’aucuns diraient que ça en fait une Mornay, d’autres répondront que la Mornay a du jaune d’œuf dedans, je m’en fous, c’est de la béchamel au fromage), on verse la sauce sur le chou-rave et on enfourne tout ça pour… le temps que ça gratine.


Entre temps, déroulage de pâte. J’ai toujours beaucoup, beaucoup de mal avec la pâte à étaler, quelle qu’elle soit. Du coup, j’en achète souvent de la pré-étalée, ça m’évite les crises de nerfs. C’est moins bon, mais je finis généralement par arriver à quelque chose (sauf l’autre jour où j’ai explosé la pâte en la déroulant, tout en faisant cramer les poireaux… on a fini au restau thaï en face). J’ai tout ça de fruits :

Donc, opération épluchage/découpage.


Je commence par mettre une couche de confiture de figues (c’est celle de la maman de Pierre ! 🙂 ) sur le fond de tarte préalablement piqué :

Puis les pommes et poires, en vrac, c’est pas plus mauvais et c’est moins pénibles que de les ranger :p

What else ? ben heu, rien, la confiture sucrera le tout, et puis… et puis voilà quoi. Pierre trouve ça bizarre, une tarte sans chocolat 😉 Bref, le temps que le gratin sorte du four, j’enfourne la tarte.

Donc le gratin, très joli, voilà :

Service sur assiette avec un reste de mâche sur laquelle j’ai jeté un peu d’huile et de vinaigre, et à table.

Au goût c’est franchement pas mal, ça ressemble un peu à du chou-fleur, mais plus doux. Pendant le repas la tarte cuit, on la mangera un peu plus tard, le temps de la démouler et de la laisser refroidir :

et de la servir :

Chétait bien bon 🙂

2 réflexions sur “Gratin de chou-rave et tarte pomme/poire/figue

  1. Ah c’est rigolo. Ma béchamel, moi aussi, je la fais au pifomètre, mais je mets d’entrée de jeu toute la farine et tout le beurre. Et je ne la finis jamais au fouet. Sadique ! 😉

    Bon, tu m’as donné envie de tester le chou-rave, les gamins adorent mon gratin de chou-fleur, ça se présente bien. ^^

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