Riz au poulet, champignons et artichauts et son aïoli

Eh oui, c’est le jour de la publication pour le Daring Cooks d’août ! Le challenge de ce mois-ci était proposé par Olga (Las Cosas de Olga et Olga’s Recipes. En théorie, la recette indiquait d’utiliser de la seiche ou, à défaut, du poulpe, mais comme il est hors de question que je mange ça, j’ai fait du poulet. Le plat était accompagné d’un aïoli (orthographié allioli, ça doit être l’orthographe espagnole) et tout à fait sympathique :

Le principe général du plat est nettement plus simple que celui du challenge précédent : c’est un plat à base de riz, similaire à une paella et pas si éloigné du risotto, donc technique de base à peu près maîtrisée en ce qui me concerne. Bref, on commence par faire du sofregit, une espèce de sauce tomate très aromatisée. (Heu, je suis pas spécialiste de la cuisine catalane, si je dis des bêtises c’est que j’ai mal compris le post d’Olga. J’espère qu’on ne m’en voudra pas.) Les ingrédients : tomates, oignon, ail, poivron, champignons, ail, origan, cumin, laurier.

On découpe tout ça :

(tomates)

(oignon)

(poivron)

(ail)

et zou à la poêle pour une heure, en remuant de temps en temps. Ya des champignons, aussi, donc :p

Étape suivante : opération aïoli. Au pilon et à la force du poignet. Ingrédients : ail, huile d’olive et trois gouttes de citron. Ah, et du sel aussi, un peu.

L’ail dégermé (et un peu salé) ne sait pas ce qui l’attend :

Là, par contre, je crois qu’il a compris :

Voilà, l’ail a pris cher.

Étape suivante, on s’arme de patience, d’une bouteille d’huile et d’un tabouret, et on verse, petit à petit, limite goutte à goutte, et on touille en rond :

Notons qu’il est délicat de ne pas mettre d’huile sur le futal. Heu, on peut aussi s’y mettre à deux, un qui verse et un qui tient le mortier et qui touille, mais bon, c’est aussi faisable tout seul, la preuve 🙂

Pis c’est assez long, donc autant s’asseoir, on paie pas plus cher. L’aïoli en cours de prise :

et terminé :

Entre temps, le sofregit est pas mal aussi ; on peut passer à la suite.

Découpage du poulet :

ainsi que de deux cœurs d’artichauts (en boîte) :

et de quelques champignons :

Tout ça rejoint la poêle, avec encore un peu de laurier :

Un verre de vin blanc dans la casserole :

(celui-là, il se trouve ici, pub gratos, hop). On ajoute aussi du sofregit – la recette disait deux cuillers, foin d’avarice j’ai tout mis.

Il est temps d’ajouter le riz (une demi-cup par personne, donc une cup pour deux) – c’est du carnaroli – et le bouillon (de poule, en l’occurrence, vu que j’ai fait le truc au poulet) – trois fois le volume de riz, donc 3 cups pour commencer.

Porter à une bonne ébullition pour 5 minutes. Au bout de 5 minutes, ajouter éventuellement du liquide (chaud, pour pas interrompre la cuisson) si ça semble trop léger, ajouter du safran, faire cuire 8 minutes de plus à feu plus doux. Sortir du feu, laisser reposer un peu (le temps de prendre les photos 🙂 )

Faire le service ; j’ai servi l’aïoli à part, le but de la manipe étant d’en prendre à son goût avec le riz 🙂

Verdict : une pure tuerie. Chétait vraiment chuper bon. Et l’aïoli, évidemment un poil violent tout seul, se marie à merveille avec le plat. Phénoménal, quoi 🙂

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