Des fondants au chocolats sans croûte avec « que le mou » (et à tomber). La recette originale est ici et il y en a même une version vidéo. En espérant que la version en photos et texte sera un petit plus pour une recette qui le mérite largement (miam).

Tout commence assez classiquement en faisant fondre 200g de chocolat et 50g de beurre. Comme d’habitude, je ne conçois PAS de faire de desserts au chocolat avec du beurre doux ; on voit bien sur la photo les petits cristaux de sel 😉

Séparation des blancs et des jaunes de 4 oeufs, marrant, ça fait une bulle, j’avais jamais vu ça 🙂

Les jaunes sont battus en omelette et versés dans le chocolat fondu.

On monte les blancs en neige. Réflexion du moment « mais en fait, c’est de la MOUSSE AU CHOCOLAT ce truc ! ». La suite nous donnera raison :p Bref, on verse le chocolat sur les blancs et on les mélange le tout délicatement.

En cours de mélange…

Il faut alors beurrer légèrement quatre ramequins (les miens sont trop petits mais je n’en n’ai que quatre, du coup il me restait de la pâte/mousse).

Ne sont-ils pas mignons tout plein mes ptits fondants pas encore cuits ?

Je décide de garder mon intuition : le reste de la « pâte » file au frigo dans son saladier. Les fondants y vont aussi, cellophanés, ils cuiront au moment de les manger.

Au moment de les manger, je pousse un cri de joie : la « pâte/mousse » est la PLUS BELLE MOUSSE AU CHOCOLAT QUE J’AI JAMAIS FAITE ! Ce qui est quand même absolument génial. Je sais pas trop à quoi ça tient, peut-être ai-je mélangé mes blancs plus délicatement qu’à l’habitude… ou alors peut-être que cela tient au fait que j’ai mis le chocolat DANS les blancs et pas l’inverse comme je le fais d’habitude. En tous cas, essai transformé pour la mousse au chocolat.

Les fondants se cuisent 8 minutes à 180°C. Attention, pas la peine de penser à les démouler, ils sont mous. Et aériens, et délicieux :o) Pour ajouter à la décadence générale de la chose, j’ai servi une grosse cuiller de mousse au chocolat avec.

Les deux sont réellement très différents, la cuisson a tout de même des effets assez amusants 🙂

Et, croyez-moi, dans la série « dessert qui en jette pour une simplicité quasi-biblique », ça se pose là 😉